C’est la sortie Musclor de la semaine. « Crazy Joe », du Britannique Steven Knight, déboule en force dans les salles avec pour tête de gondole le roc Jason Statham, 45 ans, acteur anglais profilé « films d’action connotation mécanique » depuis le carton mondial de la série « le Transporteur » produite par Besson, puis son arrivée dans la franchise « Fast and Furious ».
Adoubé par Sylvester Stallone dans la bande des durs d’« Expendables », l’ancien champion de plongeon occupe aujourd’hui le top niveau d’un genre où il importe de savoir foncer dans le tas avec classe, appuyer sur le champignon et dessouder les affreux sans état d’âme.
Une tête brûlée au grand cœur
Et pour ça, on peut faire confiance au beau gosse dégarni la mâchoire carrée, dont le regard profond et le sourire rare font tellement craquer les filles. « Jason est un athlète complet. D’ordinaire, on doit faire des pieds et des mains pour que les acteurs réalisent une partie de leurs cascades ou apparaissent dans les scènes de course-poursuite. Avec lui, c’est tout le contraire », s’est exclamé le producteur de « Crazy Joe », Guy Heeley.
Avec cette superproduction dont l’intrigue se déroule dans les bas-fonds de Londres, Jason Statham est soumis rude épreuve : il incarne Joey Jones, ex-soldat des forces spéciales britanniques devenu SDF après s’être enfui pour échapper la cour martiale. Alors qu’il parvient remonter la pente la force des biceps, les tuiles s’accumulent : chauffeur d’un boss de la mafia chinoise, Joey découvre que son ex-petite amie a été assassinée. Alors, forcément, celui que ses employeurs ont surnommé Crazy Joe en raison de sa force brutale va se fâcher tout rouge…
Sorti fin juin aux Etats-Unis sans faire d’étincelles, le film recueillera-t-il un meilleur sort en France? Jason Statham, la tête brûlée au grand cœur, qu’on découvre d’ailleurs avec des cheveux longs au début du film, peut en tout cas compter sur des fans inconditionnels, qui le suivent depuis ses premiers (...)